Pourquoi la Low-tech
Le ou Les low-tech, littéralement "basses technologies" désignent une catégorie de techniques durables, simples, appropriables et résilientes face aux catastrophes environnemental du XXIème siècle.
"La perfection est atteinte non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à enlever"
Antoine de Saint-Exupéry

Un objectif écologique

Lutte contre l'épuisement des ressources

Démocratisation des technologies

U
n
objectif économique

Lutte contre l'obsolescence programmée

Une technologie plus local et naturel
Envie d'une illustrations explicative et de quelques exemples ?
Durable, accessible, locale, à faible impact écologique, "WeDoData" a réalisé pour "Arte Future" une datavisualisation interactive pour mieux comprendre le mouvement culturels du "Low-tech" avec plusieurs exemples illustrés.
Définition :
La "Low-tech" ou low-technologie, littéralement "Technologie douce", antonyme du mots high-tech en anglais, désigne une caractéristiques, qui prône la juste utilisation de nos ressources, ainsi que de nos biens, depuis la conception jusqu'à la revalorisation de nos technologies. Dans le but d'allier notre désire d'épanouissement tout en limitant notre empreinte environnementale et ainsi vivre en accord avec nos ressources naturel et local. Le tout dans un mouvement de résilience communautaire
Ces technologies basées sur des innovations frugales peuvent être de réel alternatives. Loin d'être du simple bricolage ou de la sobriété à outrance., bien souvent dans le monde des low-technologie on dit qu'écologie rime avec économie.
Selon la note de "La Fabrique écologique"
Le concept des "low-tech", par opposition sémantique aux "high-tech", est défini comme étant....
une démarche visant, dans une optique de durabilité, à questionner nos besoins réels et développer des solutions aussi faiblement « technologisées » que possible, minimisant l’énergie requise à la production et à l’usage, utilisant le moins possible de ressources / matériaux rares, énergie, n’infligeant pas de coûts cachés à la collectivité.

Ce que la Low-tech n'est pas…
A/Technophobe :
Attention, cependant le ou la low-tech n'est pas une vision "technophobe" mais bien "technocritique", Comme le dit Phillipe Bihoux, spécialiste des ressources et promoteur des low-tech au travers de plusieurs essais sur les questions environnementales et technologiques.
Ce sont avant tout des technologies pensées de façon efficientes, qui misent le moins possible sur la complexité et la technologie, sans pour autant diminuer son efficacité.
Ce terme désigne plus généralement une catégorie de techniques durables, simples, appropriables et résilientes face au problème actuel d’épuisement des ressources.
B/Low-cost :
Attention cela ne veux pas dire pour autant que les technologies proposées soient low-cost. Dans le contexte économique actuel, low-tech ne signifie pas low-cost car l'innovation low-tech nécessite de la recherche et développement, parfois de lourds investissements, de plus les low-tech sont souvent plus intensives en main d'œuvre.
C/Du bricolage :
Les low-tech ne sont donc pas de simple solutions antique remis au goût du jour, ou bien l'œuvre d'un petite bricoleur du dimanche indépendant, bien qu'elle soit "simple" mécaniquement. C'est bien là que réside leur force : moins de casse, réparation plus rapide et distribution de la technologies bien plus efficiente. Ces dernières portent en elles des dimensions organisationnelles, systémiques, culturelles, voire même politiques et philosophique.
Contre l'obsolescence programmé
A/Des technologies accessibles et réparables
Cette démarche se distingue par son opposition active à l'obsolescence programmé des objets de notre société. Notamment les high-tech, qui ont bien souvent le malheur d'être fragile, difficilement réparables et loin d'être bien recyclables dans le temps. Ce qui entrainera de façon systémique une négligence environnemental. En somme tout l'opposé des low-tech, souvent mono-materiaux, qui répondent au problème de la consommation excessive de nos ressources. Le rôle des low-tech est aussi de rendre da facto les technologies plus accessible et économe en énergie et en ressources. Ceci rend leur intégration dans des territoires moins développer plus facile (problème d'accessibilité à l'eau, la conservation de la nourriture et la climatisation des foyers).
B/Le design et les Low-tech ?
Déjà en 1930 Alvar Alto, incontournable figure du design, de l'architecture et de l'urbanisme Finlandais, conceptualisa un mobilier unique en son genre, qui historiquement, est la plus ancienne création reliée aux low-tech. Cependant c'est en 1990 soit 50 ans plus tard, que dans le nord de l'Europe, à Amsterdam "Droog Design" encra cette démarche dans le monde, notamment avec cette forte notion de recyclage et de revalorisation. Comme l'a si bien illustré le Designer Tejo Rémy avec son œuvre "Rug Chair" ou "Chest of Drawers". Le "low-tech design" se batte contre l'obsolescence programmé en prônent une conception plus naturelle, qui s'adapte à l'environnement tout en restant résistant.
La penser low-tech se diffuse et fait de plus en plus d'adepte au quatre coin du monde, aussi bien pour des raisons économique que écologique.
Trouvez une initiative Low-tech prêt de chez vous
Grâce à "L'Annuaire collaboratif" du "Low-tech lab" trouvez les acteurs du mouvement low-tech prêt de chez vous
Définition selon le "Low-tech lab"
"Au Low-tech lab, nous employons le terme low-tech pour qualifier des objets, des systèmes, des techniques, des services, des savoir-faire, des pratiques, des modes de vie et même des courants de pensée, qui intègrent la technologie selon trois grands principes :
- Utile. Une low-tech répond à des besoins essentiels à l'individu ou au collectif…
- Accessible. La low-tech doit être appropriable par le plus grand nombre.
- Durable. Cette dernière a vocation, à durer dans le temps, et rend le plus accessible possible ça réparation….

Les missions du Low-tech lab ?
Documenter et explorer les initiatives low-tech
Cette association c'est donné pour missions d'être le porte-voix de la culture low-tech, au travers d'une documentation et d'une énumération partagée grâce à leur "Annuaire collaboratif". Tutoriel techniques, rapports d'expérimentations et bien plus sont réalisés par leur équipe. Le tout à votre disposition en open source et gratuitement
Ils explorent grâce à des projets ambitieux comme "Nomade des mers" ou le "Low-tech tour France" des technologies low-tech près de chez, ou bien aux quartes coin du monde, dans le but de dénicher des solutions et des projets viables à partager à leur communautés. Le site référence à ce jour pas loin de mille initiatives dans plus de 90 pays sur tous les continents.
Faciliter leur diffusion et leur transmission
La mise en place d'outil communautaire et collaboratifs sur le site de l'association, comme une cartographie, ou un annuaire partagé permette à chacun de s'approprier le sujet à son rythme tous en contribuant à un mouvement globale. Les ressources mises à votre dispositions gratuitement vous offre la possibilité de testé concrètement ces technologie et de jugé de leur bénéfice direct comme systémique.
L'accent est mis sur la transmission par des témoignages d'ambassadeur dans le domaine pour montrer l'étendu de ces technologies et permettre à tous de s'en inspirer. Conférence, web séries , livres sont mis à votre disposition sur leur site :
Low-tech Lab – Accueil (lowtechlab.org)

Quelques grands acteurs du mouvement Low-tech
cliquez sur les icônes de ces derniers pour visiter leur site
Les rôles de chaque acteur ?
Présentation des acteurs majeurs de ce mouvement

Le "Low-tech lab"
Véritable porte étendre du mouvement low-tec le 'low-tech la à pour missions de faciliter, documenter, diffuser et transmettre ces solutions.

"Nomade des mers"
Catamaran ambassadeur des low-tech, ayant exploré le monde durant prêt de 6 ans à la recherche de technologie durable. Un documentaire réalisé par "Arte' est disponible ainsi qu'un livre sur l'aventure.

"Le Low-tech journal
Le premier journal papier sur le sujet des low-tech. Crée en 2022 c'est un bimestriel de 36 pages qui met en avant la culture low-tech.

"Low-tech magazine"
Un magazine avec plus d'une centaine d'article, sur un site qui se veut tellement low-tech qu'il est à l'arrêt quand il n'y a pas de soleil.

"La fabrique écologique"
Cette fondation fait avancé la réflexion sur l'écologie et le développement durable au sein de débats ouverts et de sensibilisation sur la question. Elle prône une gestion plus responsables de l'environnement.

"Low-tech nation"
Association aident les étudiants et personne en reconvention, à trouver de l'emploi de le domaine des low-tech et de la post-croissance.