Exemples de création low-tech
Le rafraichisseur du Studio "Entreautre"
C’est à l’occasion de l’exposition « Vitrines bleues 2022 » à Montpellier que vous auriez pu passer à côtés de cet objet quelque peu étrange. A premier vue ce peau de terre cuite ressemble davantage à un vase très peu pratique, qu’a une technologie efficiente, et pourtant…
Cette forme inspirer de l’arborescence des coraux n’a pas qu’une vocation esthétique, elle permette également un rafraîchissement plus intense du flux d’air le traversant. De cette façon, en maximisant la surface de contact de l’aire froid qui passe au travers l’objet (sur les parois en céramique de ce dernier), celui-ci utilise le principe de rafraichissement adiabatique propre à la céramique. Mais comme le dit l’un de ses concepteur cette contrainte technique est devenu ça signature.
Entreautre, une agence de design française basée dans le sud-est de la France, se décrivant comme étant un studio à l’avant-garde, qui cherche à designer un futur simple, selon 4 marqueurs : Un impact positif, un potentiel révolutionnaire, de la simplicité et de la désirabilité pour la communauté.
Ce principe de rafraichissement permet grâce à l’air frais projeter par le ventilateur d’intensifier le flux d’air et de le rendre plus rafraichissant sans consommer la moindre énergie supplémentaire.
Réaliser par une technique d’impression 3D en céramique qui permet la création de formes organique complexe, maximisant ainsi le pouvoir de transmission thermique de ce matériau. L’équipe n’est pas seul sur le projet, elle a collaborer avec l'agence ""Bon Sens Low-tech & design", Rémi Pérony spécialiste de la question énergétique et 8fablab, dans la Drôme pour l’impression céramique.
Glacière en liège "Corteza" par "Alba Diaz Strum"
C’est lors de son projet de diplôme à l’école national supérieur de création industrielle, que la jeune designer Alba Diaz Strum, réalise cette pièce contemporaine mettant à l’honneur un matériau trop souvent vue comme désuet, ou de mauvaise facture. En effet au-delà de son aspect esthétique qui évoque un côté naturel, le liège possède de nombreuses propriétés intéressantes pour le milieu de l’industrie.
Alba Diaz Strum nous le montre ici, avec ça glacière "Corteza" dépourvue système électrique, matériau composite ou bien même d'une source de fraîcheur. Réaliser par une technique emprunter au milieu de l'industrie, le rotomoulage. Le liège offre à cette glacière en premier lieu de la résistance à la compression et au choc, de part ses parois épaisses. Mais et surtout, une caractéristique d'isolant thermique importante.
Également imperméable et léger, le liège est très pratique pour un sac de transport. Mais ce n’est pas tout !
Le choix du matériau est clé dans l’efficacité de l’objet, c’est la force des low-tech. Ces dernières doivent prendre en compte le plus d’aspect possible pour être le plus efficientes. Esthétique comme qualitatif ou recyclable. Le choix d’une esthétique simple et élégante inspirer du milieu de la maroquinerie de luxe, évoqué ici avec ses deux lanières en cuir noir sobre, qui contraste avec la clarté du liège, créé une opposition esthétique. Celle-ci offrant à l’objet un regard noble. Belle prouesse pour un matériau tomber dans l’oublie et associé généralement à des utilisations anecdotiques comme le fameux bouchon de bouteille.
L’objet, suivant une démarche low-tech est évidemment pensé pour être le plus écoresponsable et durable tous au long de son cycle de vie. Premièrement l’objet a été conçu dans une optique de longévité, c’est un objet à garder de nombreuses années. Ici encore le choix du liège est pertinent, ce-derniers est solide et imputrescible (qui ne se décompose pas, sous l’effet de l’humidité, des insectes, des rongeurs ou des champignons) parfait pour une utilisation alimentaire la plasticité et les nombreuses propriétés du liège pourrait un jour remplacer nombre de mousse et plastique inutile produit aujourd'hui.
Enceinte passive céramique "En&is"
Conçu par le studio italien "En&is" composé de deux jeune designer, Enrico Bosa et Isabella Lovero, cet amplificateur passif en céramique portable conçu principalement pour la sortie audio de l’iPhone est la proposition d’une version low-tech d’une enceinte.
En reprenant le principe de corne de résonance et l’utilisation de la céramique. Ces deux technologies anciennes, et même millénaire pour la céramique, en opposition avec le symbole ultime des high-tech ainsi que de notre dépendance à l’utilisation de technique terriblement complexe, le téléphone portable.
Les plus anciennes traces de céramique ont été retrouvé en Chine et remonteraient à environ 20 000 ans avant J-C. Contrairement aux deux derniers exemples, ici le matériau bien que choisi pour ses propriétés respectueuses de l’environnement et son coût relativement faible, évoque l’opposition marquant entre technique préhistorique et technologie contemporaine. L’aspect sémantique est ici important
L’idée est née d’une réflexion faite sur l’omniprésence des microcomposants et l’utilisation de technologies high-tech presque essentiel dans les objets de notre quotidien "Nous voulions créer un produit absolument low-tech qui nous fasse réfléchir sur l’importance des choses, sur la valeur potentielle que tout ce qui nous entoure". Cette forme est conçue pour amplifier et optimiser la sortie sonore du haut-parleur natif, à la manière d’un gramophone des années 1900. Le choix de la céramique est ici néanmoins pertinent, car l’aspect vitreux de cette matière aide à la bonne transmission du son.
Cette enceinte portative est particulièrement idéale pour écouter de la musique loin d’une source d’énergie, en camping par exemple. Les deux créatreurs ont pensé à crée un sac de transport ajuster à l’enceinte la protégeant des choc, rayures et potentiel impact la céramique qui à le défaut d’être relativement fragile. Une station d’accueil en bois découpé au laser a également été pensé pour un usage à domicile renforcent l’aspect visuel noble de l’objet.